Mémoire de l’avenir

2022

UNE EXPOSITION D‘AFFICHAGE URBAIN REPRÉSENTANT LES ŒUVRES D’ARTISTES ÉTABLI·E·S ET DE LA RELÈVE

L’Art dans la rue vous présente son exposition pour la saison d'été 2022: Mémoire de l'avenir. Une exposition d‘affichage urbain représentant les œuvres d’artistes établi·e·s et de la relève.

Ce projet est né d’une envie de créer des liens entre les différentes générations d’artistes québécois·e·s.

L'exposition, commissariée par Caroline Douville, est composée de 3 binômes, regroupant chacun un·e artiste établi·e et un·e de la relève. Ces rencontres intergénérationnelles nous amènent à s’imprégner de l’art québécois et à réfléchir à la progression de certains thèmes dans l’imaginaire artistique.

De juillet à septembre, promenez-vous dans les rues de Montréal, afin d'apercevoir ces reproductions d'œuvres affichées sur les palissades de Publicité Sauvage, puis scannez les codes QR pour vivre une expérience complète par l'écoute de podcasts créés pour ce projet. De cette façon, vous aurez l'occasion d'en apprendre davantage sur le commissariat derrière le choix des œuvres.

VISION DE LA COMMISSAIRE

RENDEZ-VOUS CITADIN : D’UNE DÉCENNIE À L’AUTRE

À travers l’ensemble de ses possibilités, l’espace urbain regorge de joyaux artistiques qui se créent à travers le temps. Les générations qui les séparent les empêchent de dialoguer entre eux. La ville, quant à elle, les isolent dans des paramètres géographiques et sociaux : c’est une pluralité de lieux pour une pluralité d’individus. Les espaces d’affichage créent alors un point de rencontre entre ces artistes-penseur·se·s, et ce sont des esthétiques et thématiques contemporaines qui caractérisent leur sensibilité commune. Mémoire de l’avenir se veut une vitrine permettant aux citoyen·ne·s d’assister à cette réunion. S'opérant dans l'espace public, cette rencontre naît en plein cœur du choc que créent la froideur et la dureté du mobilier urbain.

Nicolas Grenier et Andrée-Anne Mercier utilisent des couleurs saturées et des schémas géométriques mettant en lumière des enjeux sociétaux. Jannick Deslauriers et Jesus Castro Rosas s’interrogent sur des paradoxes existentiels en explorant la matérialité sous plusieurs facettes. Karen Tam et Tong Zhou Lafrance traitent du clash culturel et identitaire entre la Chine et le Québec. Ielles construisent des objets et des installations qui abordent leur expérience d’identité hybride et questionnent la construction des récits sur la diaspora chinoise.

Caroline Douville, commissaire

BIOGRAPHIE CAROLINE DOUVILLE

(elle)

Caroline Douville est une artiste multidisciplinaire et commissaire indépendante, elle vit et travaille à Montréal. Elle a obtenu son BFA en studio art de l’université Concordia en 2019, elle fait actuellement un certificat en muséologie à l’Université du Québec à Montréal. En 2020, elle a commissarié l’exposition Écho Boomer : Natifs numériques à Projet Casa. Depuis 2021, elle fait partie du collectif d'artistes et de commissaires Intervals. Avec le collectif, elle a co-commissarié la 14e édition d’art souterrain : Voies/voix résilientes. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions collectives à Montréal et aux États-Unis, notamment à la Chandran Gallery (San Francisco 2021) et au Centre Clark (Montréal 2022).

Les binômes

NICOLAS GRENIER, ANDRÉE-ANNE MERCIER

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JANNICK DESLAURIERS, JESUS CASTRO ROSAS

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KAREN TAM, TONG ZHOU LAFRANCE

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podcasts

Dans ces trois épisodes du podcast de Mémoire de l’avenir, Caroline Douville, commissaire de l’exposition, invite les duos d’artistes à s’exprimer sur ce qui les relie en tant que créateur·trice·s.
Écoutez sur Spotify ou Youtube :

COLLABORATION AVEC LES SDC POUR L‘EMBELLISSEMENT DE LA PLACE PUBLIQUE

Au cours de l'été 2022, l'exposition de notre projet Mémoire de l'avenir a été proposée à trois quartiers à Montréal, sur des tours d'affichage, qui sont un espace galerie tridimensionnel en place publique. Elles ont été commanditées par les Sociétés de Développement Commercial (SDC) des quartiers où elles sont installées.

Elles représentent une opportunité de dynamiser culturellement les quartiers et les zones piétonnes. En plus de leur pouvoir esthétique, elles apportent une dimension didactique qui invite à la lecture et à la contemplation.